2019 - Anne Coesens
Un doute est permis à propos d’Anne Coesens, un seul : faut-il prononcer « sens » à l’américaine ou à la française ?
Mais aucun doute n’est permis sur son parcours cinématographique, complet et cohérent.
Si Illégal et Olivier Masset-Depasse lui ont offert les deux plus grandes récompenses belges amplement méritées, à savoir un Bayard et un Magritte, sa carrière ne se résume pas, loin s’en faut, à ce film magistral : une vingtaine de longs métrages et autant de téléfilms ou séries, sans compter les courts métrages et pièces de théâtre complètent son cv.
On se souviendra l’an dernier de son rôle d’Hélène dans Tueurs de François Troukens et Jean-François Hensgens ou d’Inès dans La trêve de Matthieu Donck. Mais Anne Coesens, c’est également La nuit tous les chats sont gris de Savina Dellicour, aux côtés entre autre de Bouli Lanners, L’année prochaine de Vania Leturcq, et bien d’autres films devant la caméra d’Alain Berliner, Jean-Pierre Mocky, Chantal Akerman et bien sûr, devant celle d’Olivier Masset-Depasse dès son premier court métrage Chambre froide.