2014 - Jonathan Zaccaï
Comédien belge – « d’origine belge » disent les Français qui n’ont pas encore compris que les talents du 7ème Art qui font les belles heures du cinéma français sont « de chez nous » –, Jonathan Zaccaï a illuminé plus d’une fois l’écran du Festival de Moustier avec les films « Sous le figuier » d’Anne-Marie Etienne, « Elève libre » de Joachim Lafosse.
Cette année, il sera non seulement présent sur l’écran mais également sur la scène du Festival en qualité d’Invité d’Honneur, succédant ainsi à une longue lignée de talents belges : Yolande Moreau, Olivier Gourmet, Bouli Lanners, ou plus récemment Natacha Régnier.
Talentueux aussi bien devant que derrière la caméra, c’est probablement davantage comme acteur que Jonathan Zaccaï est connu du grand public. Depuis ses premiers rôles dans les années 90, il enchaîne les tournages depuis le début du millénaire, aussi bien en Belgique que dans l’Hexagone. On le voit par exemple en 2003 dans « Le Tango des Rashevski » de Sam Garbarski (réalisateur qu’il retrouvera six ans plus tard dans le film « Quartier lointain ») ou dans « Le plus beau jour de ma vie » de Julie Lipisnki en 2004. « Blanc comme neige », « L’âge de raison », « De batte mon cœur s’est arrêté »… Jonathan Zaccaï enchaine alors les tournages.
Lors de la première édition des Magritte, il reçoit le Magritte du meilleur comédien pour son rôle dans le film de Joachim Lafosse « Elève libre ».
S’il excelle dans le cinéma belge et français, il ne réserve pas pour autant son talent au cinéma francophone : on le voit en 2010 dans le « Robin des Bois » de Ridley Scott. Excusez-du peu !
Et ce ne sont que quelques titres d’une longue filmographie en tant qu’acteur !
Pourtant, Jonathan Zaccaï ne se contente pas de « jouer la comédie » : il endosse également la casquette de réalisateur à plusieurs reprises, notamment avec le long métrage « JC comme Jésus Christ » en 2012.
Cette année, Invité d’Honneur du Festival malgré un emploi du temps chargé, Jonathan Zaccaï sera à l’affiche de Moustier avec les films « Je te survivrai » de Sylvestre Sbille et « Les Âmes de papier » de Vincent Lannoo.